
Un conte de fées Tchécoslovaque
Un conte de fées Tchécoslovaque
Réalisateur :
Christian Paigneau
Synopsis
De 1946 à 1970, deux contes de fées se croisent et se répondent. Celui de la Nouvelle vague tchécoslovaque qui participe au dégel de son pays. Celui de l’écrivain Jan Procházka qui mêle sa voix à celle du printemps de Prague. Au début des années 1960 naît la Nouvelle vague tchécoslovaque. Un cinéma poétique qui fait émerger de grands cinéastes (Věra Chytilová, Jan Němec, Jiří Menzel, Miloš Forman…) et affiche une liberté toute neuve sur les écrans du monde entier. Au même moment, Jan Procházka, jeune écrivain communiste, devient en un temps record scénariste et producteur de films. Son parcours fulgurant croise celui de la Nouvelle vague et bouleverse son destin artistique. Ce film raconte comment cet homme et ce mouvement de cinéma ont tenté, chacun, de se saisir de la parole.
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Durant la Seconde Guerre mondiale, le Portugal est parvenu à traverser le conflit sans tirer un seul coup de feu. Pris en étau entre l’Axe et les Alliés, Antonio de Oliveira Salazar, l’homme fort du pays, a joué de tous les stratagèmes pour tirer son épingle du jeu. Dans cette guerre des nerfs où tous les coups sont permis, le dictateur portugais a habilement usé de la seule arme à sa disposition pour préserver l’indépendance de son pays : la neutralité.

Paris, le mystère du palais disparu
C’est le point zéro de la géographie française : l’île de la Cité. Là où commencent toutes les routes qui partent de Paris. Un centre absolu, au coeur du coeur de la capitale, qui sert de référence pour tous les calculs de distance. Mais l’île de la Cité est aussi le point zéro de l’Histoire de France. C’est ici que la Nation s’est affirmée, que le royaume s’est consolidé. Ici que les premiers rois de France ont construit ce qui fut à la fois un symbole et un outil : leur palais. Ce palais avait fière allure. Toutes les monarchies d’Europe enviaient ses dimensions et son architecture. De l’an Mil à l’an 1360, dix-neuf rois s’y sont succédé, de Robert II à Charles V. De même qu’il y eut le Louvre avant Versailles, il y eut, avant le Louvre, le palais de la Cité. Aujourd’hui, ce « Versailles du Moyen-Âge » n’existe plus. Son existence-même est peu connue du grand public. Dans la mémoire collective, ce « point zéro » est un point aveugle. Pourtant, les légendaires Philippe Auguste, Saint Louis et Philippe le Bel y régnèrent. Pourtant, ce centre nerveux du Royaume dura plus longtemps que ne durèrent le Louvre et Versailles : près de 400 ans… Pourquoi un tel oubli ? Peut-être parce que la demeure royale fut ensuite abaissée à de basses besognes et transformée en prison. Peut-être parce que la Révolution y enferma ceux qu’elle envoyait à la guillotine, et que Marie-Antoinette y vécut ses derniers jours. Par une cruelle ironie, la monarchie française a été symboliquement mise à mort là même où elle avait pris son essor…

Aux Frontières
La flotte jaune, prisonniers du désert
Le 5 juin 1967, l’armée israélienne lance une guerre-éclair contre une coalition de pays arabes menés par l’Égypte. Pour bloquer l’avancée des troupes de l’État hébreux, Nasser ordonne la fermeture du Canal de Suez, Quatorze navires marchands qui traversaient à ce moment-là se retrouvent pris au piège. A bord, les marins, parmi lesquels on compte majoritairement des Allemands, des Anglais et des Français, pensent que c’est l’affaire de quelques jours. Ils ignorent encore que leurs navires resteront bloqués jusqu’en 1975. Huit longues années durant lesquelles ces équipages, relayés tous les 6 mois, vont devoir apprendre à vivre ensemble sous l’œil des armées égyptiennes et israéliennes qui occupent chacune une des rives du canal et multiplient les opérations d’intimidation. Recouverts au fil des mois par les sables du désert, ces navires entreront dans l’Histoire sous le nom de « Flotte Jaune».
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