
D'un genre à l'autre
Épisode 3 - Le psychopathe de cinéma
D'un genre à l'autre
Épisode 3 - Le psychopathe de cinéma
Réalisateur :
Joanna Tabet
Synopsis
Au cinéma, l’antisocial ou le psychopathe peut être charismatique, indépendant, trompeur, amoral, cruel ou violent. Il intrigue, fascine, effraie ou répugne. D'une certaine façon, c'est ainsi que nous nous approchons au plus près de la monstruosité humaine. Comment les films choisissent-ils de les montrer ? Qui souffre ou se réjouit vraiment de leurs actes ? Le spectateur est-il complice, victime ou justicier ? Parcourant des décennies d'histoire du monde et de courants artistiques, cet épisode offre un aperçu des antisociaux les plus effrayants du cinéma.
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Épisode 1 - Boheme 1900-1906
Dans le Montmartre joyeux du début du siècle, une troupe d’artistes sans-le-sou composée, entre autres, de Max Jacob, Picasso, Apollinaire, Derain, Vlaminck s’installent dans une ancienne manufacture de pianos : le Bateau-Lavoir. Bientôt, tout ce que Paris compte de poètes, de peintres, d’écrivains et de collectionneurs, se presse dans les couloirs lépreux de la bâtisse. La vie de bohème s’organise entre travail, muses et fête. De l’autre côté de la Seine, Matisse, connu pour sa vie austère, bouscule l’ordre établi au salon d’Automne de 1905 en exposant des œuvres aux couleurs éclatantes. Le fauvisme est né. Dans les couloirs sombres du Bateau-Lavoir, Picasso prépare sa réponse. Sur l’autel de la modernité, les deux peintres affûtent leurs armes

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Épisode 3 - Paris capitale du monde 1916-1920
À sa sortie de l’hôpital, Apollinaire découvre Paris pendant la guerre. À Montparnasse, les artistes étrangers crèvent de faim. Juifs pour la plupart, ils ont fui l’antisémitisme de l’Est. Ils vivent à la Ruche, une cité d’artistes. Ils formeront l’Ecole de Paris. Le plus pauvre des Russes, Soutine, se lie d’amitié avec le plus beau des Italiens : Modigliani. En 1917, Apollinaire monte au théâtre sa pièce Les Mamelles de Tirésias sous-titrée « drame surréaliste ». Le mot est né. Il fera le tour du monde. Un an plus tard, Apollinaire succombe à la grippe espagnole. Modigliani s’éteint le 24 janvier 1920. Son enterrement, suivi par tous les artistes de Montparnasse, clôt définitivement l’époque de la bohème.

À la recherche de la musique de l'Antiquité
La musique, sacrée et profane, fut omniprésente dans les civilisations grecque, égyptienne et romaine de l'Antiquité, comme en attestent de fragiles vestiges retrouvés sur le pourtour de la Méditerranée. Mais les chants, les rythmes, les mélodies ont sombré dans l'oubli. Depuis trente ans, grâce à l'apport des nouvelles technologies numériques, une discipline en plein essor, l'archéologie musicale, ressuscite des fragments de ce continent sonore englouti. Dans les pas de différents chercheurs, le beau documentaire de Bernard George fait résonner ces sonorités retrouvées à partir d'indices parcellaires, des cités grecques d’Anatolie au temple égyptien de Dendérah, de Delphes à Pompéi. Ici, un papyrus oublié dans une réserve du Louvre s'avère être la partition d'un chant qu'Alexandre le Grand a peut-être entendu. À l'instar de l’épitaphe de Seikilos, une stèle découverte en Turquie, près d’Éphèse, et appelée "la plus vieille chanson du monde", il a pu être déchiffré grâce aux tables d’Alypius, un texte antique copié au Moyen Âge, livrant les clés du complexe système grec de notation musicale (avec 1 687 caractères différents !). Là, des copies fondées sur des modélisations restituent les voix de l'aulos (double flûte), de la cornua (sorte de cor romain) et d'une harpe égyptienne. Par son langage universel, cette musique qui ressurgit du passé tisse un lien avec ceux qui, il y a deux ou trois mille ans, l'ont composée, jouée et écoutée.
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